Un Accord Interprofessionnel(AIP) négocié pour le fonctionnement des OPA de la filière coton

Tenu à Bouaké, au siège de la CIDT les 10 et 11 février 2021 sous l’égide de INTERCOTON, l’organisation Interprofessionnelle de la Filière coton, l’atelier a permis d’actualiser les Accords Interprofessionnels (AIP) entre les deux acteurs majeurs de cette filière, à savoir, les sociétés cotonnières et des Unions de Sociétés Coopératives, des Sociétés coopératives (Scoops). Le sujet des accords en question est relatif à la rémunération des OPA pour les services rendus à leurs membres dans le cadre des activités de la filière. Il faut préciser que ce sont les OPA qui, entre autres, approvisionnent les usines en coton graine, leur matière première et aident à la gestion des intrants, à la sensibilisation des producteurs sur la qualité du coton graine, apporte un appui pour le conseil agricole, etc.

Ainsi, au terme des deux jours de travaux, la quarantaine de participants notamment les décideurs des familles professionnelles, le représentant du MINADER mais aussi des personnes ressources de INTERCOTON, sous l’observation du Conseil juridique de cette interprofession, est parvenu à des consensus qui se traduiront très prochainement par la signature d’un AIP sur la rémunération des OPA de la filière coton.

La négociation et la signature des AIP restent l’épine dorsale de la gestion interprofessionnelle. Elles constituent en quelque sorte le baromètre qui mesure le dynamisme de l’interprofession. C’est cet instrument qui régule les rapports, le partenariat entre les principaux acteurs de l’interprofession. D’où son intérêt pour les parties-prenantes de la filière.  Les AIP sont garants de rapports cordiaux et donc de cohésion et de paix au sein de l’interprofession. La conclusion des AIP entre des partenaires résulte parfois d’un long processus de négociation entre les parties. Une fois conclus, les AIP sont périodiquement révisés ou actualisés conformément au contexte et réalité du moment caractérisé depuis ces dernières années par le zonage agro-industriel du bassin cotonnier qui attribue désormais une zone d’intervention spécifique à chacun des six sociétés cotonnières.

Le présent accord qui intervient après celui de 2011 est le résultat d’un long processus de négociation qui dure depuis plus d’un an !